La légende raconte qu’à la fin de 1958 le nouveau ministre du Commerce [espagnol] fut convoqué au palais du Pardo pour y avoir une entrevue privée avec le général Franco. Ce ministre, Alberto Ullastres, madrilène, gominé, membre de l’Opus Dei et connaisseur de l’œuvre de Juan de Mariana – à qui il avait consacré sa thèse de doctorat –, se présenta ponctuellement au rendez-vous. Au fond du bureau, le Généralissime, en civil derrière une table, illuminée par une lampe jamais éteinte, leva la tête et lui demanda pourquoi l’Espagne était sur le point de faire faillite. Ullastres, homme de foi, mais non pas superstitieux, ajusta sa cravate et lui répondit en le regardant droit dans les yeux qu’il ne restait plus que 57 millions de dollars en réserve à la Banque d’Espagne, quatre fois moins que trois ans auparavant, que l’inflation avait explosé et le coût de la vie augmenté de 50% les deux dernières années, que le pays produisait peu et mal et traînait un déficit commercial de 400 millions de dollars.
miércoles, 30 de abril de 2014
lunes, 14 de abril de 2014
Había motivo
Cinco años de crisis, cinco, y nadie había acertado a explicar de un modo sencillo, comprensible y coherente las razones que nos condujeron a ella y que, hasta la fecha, nos han impedido superarla. En el Instituto Juan de Mariana y sus aledaños se ha escrito mucho sobre el tema, incluso antes de que estallase la burbuja. Aquí, en estas páginas, se fueron marcando los jalones que nos llevaban al desastre. Pero en España se lee poco, y menos aún sobre temas económicos. La literatura sobre la crisis ha abundado, pero por lo general y con contadas excepciones es zarrrapastrosa. Los que negaban la burbuja con vehemencia hoy la reconocen y tienen incluso la desfachatez de decir que ellos ya habían advertido de los desequilibrios. No digo nombres porque el que más y el que menos ya sabe de quién estoy hablando.
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